11 février, Le Schwyberg

Il fait un froid de canard, mais sitôt engagés sur le chemin forestier, ça s'arrange. Un skieur de fond est passé avant nous. Nous montons en silence dans un décor propice à la méditation, sur les traces d'animaux. Vers le sommet, un blizzard sibérien nous coupe le souffle et nous nous abritons derrière une corniche pour enlever les peaux. Courte descente dans une combe avec une mauvaise visibilité, remontée jusqu'à l'avant sommet et retour à la voiture. Les doigts et les oreilles gelées, je n'ai pas eu le courage de dégaîner l'appareil photo.

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